Papivore

Je mange du papier. Au sens premier du terme. Des feuilles A4, des reçus, des emballages. Au début, j'étais assez discret, j'avalais ma nourriture en me cachant . Puis, au fur et à mesure, je considérais inconsciemment que cette pratique n'avait rien de honteux et je me suis mis à dévorer des post-it, des extraits de mes bloc-notes ou des fax en public, à mon bureau, en réunion, ou à la fin des repas d'affaires.

C'est relativement bon. La texture est agréable, un peu molle, un peu élastique. Il s'agit d'éviter les parties du papier qui contiennent de l'encre, ça rend le tout amer.

Je bois en général beaucoup d'eau (environ 4 à 5 litres par jour). Quand je ne mange pas du papier, je bois. le papier doit par ailleurs assécher ma gorge, ça devient un cercle vicieux.

J'ignore si le papier est calorique ou s'il est difficile à digérer.

Néanmoins, je suppose que c'est meilleur pour ma santé fragile d'avaler des post-it que des fraises Tagada.

Comments

[mag2sante]

Bonjour,
Je suis journaliste, et je prépare une émission - sérieuse - sur les troubles alimentaires. Cette émission, présentée par Michel Cymes et Marina Carrère d'Encausse (tous deux médecins et présentateurs du Magazine de la Santé, sur France 5), sera diffusée en Octobre, à 20h50, sur France 3.
Je suis à la recherche de personnes ayant besoin de manger des aliments non-comestibles (papier, craie, ou fer).
Si cela vous intéresse, merci de me contacter.
Magali Cotard

[Amélie]

J'avais un copain de classe qui était papivore. Face à l'incompréhension, certains se moquaient, certains étaient indifférents, d'autres le "soutenaient". La classe fut presque divisée en clan à cause de lui. Jalouse du plaisir que lui seul éprouvait à se délecter de papier, j'ai essayé de faire comme lui. Les resultats escomptés ne furent malheuresement pas de mise et personnellement je préfère les fraises Tagada.