6 avril 2007
Sardines
Le voyage quotidien en métro dans les deux sens est toujours source de réflexion. La futilité de l'existence prend toute sa signification dans un lieu comme celui-ci, lorsque, serré entre deux travailleurs endimanchés pour l'occasion professionnelle, j'essaie de trouver un certain confort.
Comment a-t-on pu développer une organisation sociale au point d'en enfermer ses membres dans des sous-terrains engoncés pour les transporter d'un point A à un point B ? Quelle sorte d'animal social est l'homme pour se compliquer la vie en effectuant des allers-retours réguliers entre un domicile et un lieu de travail, où les mêmes questions relatives à son utilité se posent également ?
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